Sunday, July 10, 2005

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un jour
je lui ai demandè pourquoi il aime l'esthetique. pourquoi, par exemple, quand il voit un vieux homme avec un chapeau ou un assemblage de lignes ou de fils d'electricitè c'est pas simplement un vieux ou des lignes ou des fils, mais une fenetre au pathos humain, une photo noir et blanc, une symbole, ou la parfaite contraposition de couleur, ou simplement une ouvre d'art. pourquoi tu arrive à interpreter l'image banale en ouvre et l'autre personne y arrive pas? pourquoi l'autre il te demande questce que tu voit dans ce batiment detruit qui vaut la peine photographer? il me dit qu'il sait pas, mais qu'il lui donne une sensation parecida à la joie. et en plus je crois qu'il y a different degrèes de ça, depuis la simple satisfaction esthetique devant un assemblage des lignes, jusqu'à la plus grande des joies quand on est confrontés avec la possibilité du sublime: le niveau plus profond de la beauté, ce type de beauté qui apporte des larmes, ou des frissons, qui tout d'un coup peut redonner un sens à la vie. et àpres elle disparait, ephimère. oui il y a different degrèes de sensibilité esthetique, et en plus elle se manifeste avec differente intensité dans des gens differents, des generations differents, des gouts differents. mais c'est pas que ça. moi jcrois pas dans l'idée du genie artistique, mais je crois qu'il y a des gens plus sensibles a ça que des autres, et ça depend pas du savoir crèer de l'art ou pas. je pense aussi qu'un certain entrainement ou ouverture à l'art contemporaine nous aide surement a voir la beauté dans une vieille chaussure jetée dans la rue ou dans les millions des croix formèes sur les toits par les antennes. ou de reussir à apprecier la beauté dans la structure d'une phrase absurde, ou de voir l'assemblage des mots comme symboles autonomes, liberées du contexte, ou de l'autre coté gonfles et lourds de contexte et signifiée. l'entreinement dans l'art directe et expande notre perception mais c'est pas la chose definitive.
esthetique. et je parle de ça sans aucun sentiment pseudo bourgeois typique des discussions qui regarde ce theme. ma question parte d'une simple observation. ça me fascine, tout simplement, la nudité, la trasparence des choses, de notre perception d'elles, et l'opacité de certaines autres types de perception. l'aesthetique et notre rapport à elle. comme ça change de personne à personne et comme c'est egalement partagée par tous dans des autres cas. comme ca peut completement controler ta vie. ou ne la toucher pas du tout.
la bouteille verte à crée un petit miracle multichromé sur le mur. triangle de lumière arcencielesque.

2 comments:

cecio said...

one day
i asked him why he loves the esthetic of things. why, for example, when he sees an old man with a hat or an assemblage of lines or electrical wiring its not simply an old man or lines or wiring but a window into human pathos, a black and white photo, a symbol, a perfect juxtaposition of colour, or simply art. why are you able to interpret the banale image as art and the other cannot? why does the other ask you what do you see in this run down building that is worth photographing? he tells me he's not sure, but that when he sees certain thigs it produces a feeling similar to joy. and then i think there are degrees of that, from the simplest aesthetic satisfaction before an assemblage of lines, to the greatest of joys when confronted with the possibility of the sublime: the deepest substratum of beauty, the kind that brings tears, or shivers, that in a moment can give back to life its meaning. and then it disappears, ephimerous. yes there are different degrees of aesthetic sensibility, i see it in some, not in others, and it varies in intensity depending on a myriad of factors, generational cultural psychological disagreements of taste etcetera etcetera. but its not just that.i dont believe in the idea of artistic genius (not as merit anyway), but i believe that there are some poeple who are more sensitive than others to such things (perception under the spectrum of the aesthetic), and that isnt dependent on possessing artistic talent, although often connected. i think a certain opening to the development of contemporary art and its meaning most definately helps to see beauty in a discarded old shoe, or in the crossy network of antennas on the roofs. it helps to appreciate beauty in the structure of an absurd phrase or to see the autonomy of words detached from context, free floating signifiers, pure sound; or on the other hand embedded in context, bloated and heavy with significance. a certain familiarity with the development of art and ideas certainly helps to widen our perception of what we consider worthy of aesthetic consideration, but it is not an exhaustive reason for it.
aesthetic. and i speak of this without any kind of pseudo bourgeois sentiment as is typical of these sort of discussions. my queary is born of a simple observation. i am fascinated, quite simply, by the nudity, the transparency of things, of our perceptions of them, and the opacity of certain other types of perceptions. the aesthetic and our relation to it, how it changes from person to person and then can be completely universal in other cases. how it can completely control your life, permeate everything you see. or maybe not touch it at all.
the green bottle has created a small multichromed miracle on the wall. triangle of rainbowish light.

Anonymous said...

ce qui me seduit quand je vois une maison ou un batiment detruit, c est l histoire de cet endroit; le chez soi, l intimite, le confort les souvenirs, les personnes la vie elle meme qui transpire sur ses vieux murs a moitie detruit, ou il reste encore du papier peint, des traces de tout une existance. j aime imaginer que je suis un spectateur de vies demenagés.